Je voudrais rendre hommage à la femme de Socrate. On s'est trop moqué d'elle et ce que l'on a dit d'elle n'est pas juste. Autant le dire de suite, je trouve que c'est une femme extraordinaire, une femme incroyable, comme l'épouse du professeur Nash (Voir le film un homme d'exception). Imaginez un peu, la galère, l'aventure, le drame, peu importe les mots, ..le problème c'est sûr, que de vivre avec un schizoïde.
Pauvre Xanthippe, je comprend son drame et tout son amour.
On prête à Socrate ces mots, on prête à Socrate bien des mots d'ailleurs, c'est facile, il n'écrivait pas :
"Une femme qui épouse un mauvais homme est une sainte. Un homme qui épouse une mauvaise femme est un philosophe".
Combien ces mots sont insultants pour l'immense Xanthippe, cette femme admirable qui assuma complètement jusqu'au bout son amour pour un fou.
Au diable toutes les biographies de Socrate. Tout est faux ou presque. C'était un schizoïde, un malade, en grande souffrance, confronté au pire problème que puisse rencontrer un schizoïde, le terrible problème, le terrifiant problème de l'informatif vrai. Quelle horreur! L'invisible ne renvoi que des informations exactes. Oui, c'est bien la pire des choses qui puisse arriver à un schizoïde.
Socrate était un malade mental, un fou, qui n'avait pas à être jugé. Un fou dont le cas ne faisait qu'empirer. Un fou qui vivait misérablement, qui devenait de plus en plus associal. On ne sait rien des dix dernières années de sa vie, jusqu'à son procès, un comble d'hypocrisie normopathique. Servir l'invisible peut être lourd de conséquences et pour le schizoïde, et bien pire encore pour ceux qui s'en prennent à lui sans se rendre compte qu'ils s'en prennent en fait directement à l'Invisible. Ce sont bien eux les fous, les véritables fous qui ignorent qu'ils le sont uniquement parce qu'ils sont l'écrasante majorité (99%) du nombre.
Xanthippe, oui, une femme hors du commun. la seule qui aimait vraiment Socrate, la seule qui voulait essayer de le guérir. On ne guérit pas les schizoïdes. Tout le drame de Xanthippe est là.
Pauvre Xanthippe, je comprend son drame et tout son amour.
On prête à Socrate ces mots, on prête à Socrate bien des mots d'ailleurs, c'est facile, il n'écrivait pas :
"Une femme qui épouse un mauvais homme est une sainte. Un homme qui épouse une mauvaise femme est un philosophe".
Combien ces mots sont insultants pour l'immense Xanthippe, cette femme admirable qui assuma complètement jusqu'au bout son amour pour un fou.
Au diable toutes les biographies de Socrate. Tout est faux ou presque. C'était un schizoïde, un malade, en grande souffrance, confronté au pire problème que puisse rencontrer un schizoïde, le terrible problème, le terrifiant problème de l'informatif vrai. Quelle horreur! L'invisible ne renvoi que des informations exactes. Oui, c'est bien la pire des choses qui puisse arriver à un schizoïde.
Socrate était un malade mental, un fou, qui n'avait pas à être jugé. Un fou dont le cas ne faisait qu'empirer. Un fou qui vivait misérablement, qui devenait de plus en plus associal. On ne sait rien des dix dernières années de sa vie, jusqu'à son procès, un comble d'hypocrisie normopathique. Servir l'invisible peut être lourd de conséquences et pour le schizoïde, et bien pire encore pour ceux qui s'en prennent à lui sans se rendre compte qu'ils s'en prennent en fait directement à l'Invisible. Ce sont bien eux les fous, les véritables fous qui ignorent qu'ils le sont uniquement parce qu'ils sont l'écrasante majorité (99%) du nombre.
Xanthippe, oui, une femme hors du commun. la seule qui aimait vraiment Socrate, la seule qui voulait essayer de le guérir. On ne guérit pas les schizoïdes. Tout le drame de Xanthippe est là.
(c) ivani ghirardini mai 2010