Une caverne en forme de demi lune, très vaste.
Une esplanade devant avec une petite foule qui attend.
Le fronton en rocher gris de la caverne est sculpté, des symboles, des
inscriptions...
Un Prêtre ou un Prophète, je ne sais , sort de la caverne. Il est vêtu
d'une longue tunique en toile très grossière de couleur beige. Aucun
ornement. Des cheveux et une longue barbe blanche.
La foule s'incline avec respect.
Il ouvre les bras, les paumes levées vers le ciel et adresse une
bénédiction à la foule.
Une étrange lumière à l'intérieur de la caverne...
Cette lumière est de plus en plus forte !
Quelle est donc cette lumière qui vient de l'intérieur de la terre?
C'est de plus en plus fort, pas éblouissant, mais le prophète est à
contre jour, comme une ombre.
La foule s'agenouille et semble prier.

Oui, mais sommes nous arrivés 5000 ans au moins avant l'apocalypse ou
bien plus loin en arrière ?

"Ur est le nom du plus ancien continent supposé s'être formé, il y a
environ 3 milliards d'années pendant l'Archéen. Englobant ce qui est
devenu actuellement une partie de l'Afrique australe, de Madagascar,
de l'est de l'Inde et de l'extrême ouest de l'Australie ; Ur aurait en
fait survécu quasi-intact pendant près de 2800 millions d'années,
avant d'être déchiré par le morcellement de Gondwana au Jurassique.
Il aurait été en fait associé à d'autres supercontinents, qui se
seraient succédé jusqu'au dernier, la Pangée.

On pense que Ur était à sa formation l'unique continent de son époque,
bien qu'étant plus petit que l'Australie. Il a probablement été formé
à la suite de la collision successive de plusieurs arcs insulaires
d'origine volcanique."

Un Athanatos est présent, mais il ne se montre pas. Sa lumière, sa
"chaleur" sont visibles et perceptibles par tous, mais atténués par le
coté absorbant de la caverne. Le prophète à contre jour dans la
lumière de l'Athanatos est un filtre, un atténuateur.


Les premiers à utiliser le système sexagésimal semblent avoir été les
Sumériens au IIIe millénaire av. J.-C. puis au IIe millénaire av. J.-
C. par les Babyloniens qui ont inventés la numération babylonienne :
un témoin fameux est la tablette Plimpton 322.

La mesure du temps en Chine suit le cycle sexagésimal chinois depuis
2697 av. J.-C. Le calendrier hindou fait de même depuis -3102 de notre
ère.

Il a beaucoup été utilisé par les astronomes et géographes grecs, tels
Ptolémée ou Théon d'Alexandrie, qui nous laissent une méthode pour
calculer la racine carrée de nombres écrits dans le système
sexagésimal. Par la suite il a été utilisé également par les Arabes
pendant la dynastie des Omeyades et par des mathématiciens européens
comme Fibonacci.

Fractions

Le système sexagésimal a l'avantage d'avoir de nombreux diviseurs
entiers (1,2,3,4,5,6,10,12,15,20,30,60) qui facilitent le calcul des
fractions. 60 est le plus petit nombre divisible par 1,2,3,4 et 5.

ABRAHAM
Il est le fils de Terah et a deux frères, Nahor et Haran. Haran meurt,
laissant un fils, Loth (qui est donc le neveu d'Abram). Abram épouse
Saraï, sa demi-sœur, qui est stérile.

Terah quitte Ur vers le pays de Canaan avec Abram et Loth son petit-
fils (verset 31).

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Ce qui est intéressant c'est qu'il vient d'UR !

mais pourquoi cette envie d'aller "voir" UR.
Que devons nous voir?

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Le prophète est bien une sorte de filtre qui atténue et pas celui qui
enseigne ou transmet.
C'est déjà une première chose que nous "voyons".

le fameux mythe d’"Abgad" (les Sept Sages) impute la première
civilisation du pays par ces nouveaux immigrants étranges " arrivés de
la mer ". Il est possible qu'il soient venus du Sous-continent indien
ou d'Asie en longeant le littoral iranien. D'autres hypothèses les
feraient venir du nord (Asie mineure ou Zagros).

Les sumériens venus des mers....des antédiluviens? Des rescapés.
intéressant concept...

Sumer survivre à la mer ?

666

"Ainsi ont été découvertes des boules de glaise enfermant six petits
cailloux (d'où le mot latin calculus), puis des boules de glaise sur
lesquelles six traits figuraient le nombre 6, puis des boules
identiques montrant un signe cunéiforme signifiant le nombre 6."

Un arbre énorme, plusieurs fois centenaire encastré dans les maisons,
qui sont splendides, à étages, avec des balcons et de la verdure, des
fleurs, des plantes des arbres partout, même ou on s'y attend le
moins.
une qualité de vie extraordinaire !
marrant, les rues sont sur les toits ! trop génial de se ballader au
dessus de cette petite ville, dans les jardins.

C'est pas régulier mais assez cubique comme imbrications. J'adore
cette ville...

là, vous voyez, sous cet arbre paisible, un bassin d'eau claire.
et nous sommes sur le toit d'une maison !
quelle architecture amusante.
un groupe
ils font un repas entre amis
ils sont fort bien vêtus, une fête?
les femmes sont d'une élégance incroyable, les hommes portent
fièrement la barbe et le poignard.
des hommes libres et fiers.

Je commence juste à me rendre compte de l'ampleur de la ville.
C'est difficile avec toute cette végétation, ces bassins, ...
C'est vraiment immense
Incroyablement vert et luxuriant, fleuri, des fruits,
que de vie !
Et il faut bien passer par les toits, c'est magique ces rues sur les
toits.

Les rues d'en bas doivent être pour les démons...je blague, je
blague, ...

La terre autour est très fertile, des champs à perte de vue.

La porte du paradis ou presque tellement la vie semble facile et
agréable ici.

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Ce monde là a bien disparu sous les sables depuis.....

Mais allons plus loin dans l'exploration....un autre jour

NANNA SIN Ur la Lune le temps qui passe

J'ai compris la connexion avec le voyage précédent, l'éclipse totale
de la pleine lune à Syracuse...

et donc quelque chose me guide ....vers quoi? Étrange sensation....

A quelle époque suis je arrivé?
D'abord la pyramide n'est pas construite. suis je bien à Ur ?

Que dois-je donc "voir" ?

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Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
Par delà le soleil, par delà les éthers,
Par delà les confins des sphères étoilées,

Mon esprit, tu te meus avec agilité,
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde,
Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde
Avec une indicible et mâle volupté.

Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ;
Va te purifier dans l'air supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur,
Le feu clair qui remplit les espaces limpides.

Derrière les ennuis et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse,
Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse
S'élancer vers les champs lumineux et sereins ;

Celui dont les pensers, comme des alouettes,
Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
- Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes !

Beaudelaire



(C textes) Ivano Ghirardini, séquences imaginaires du 4 au 9 février 2009

C'est une interrogation. Lorsque des civilisations construisent des tours, des montagnes artificielles, est-ce une façon de crier vers les cieux: nous avons mal dans nos âmes?