Une thèse un peu étrange, après tout pourquoi pas, le propre d'une thèse n'est pas de dire c'est la vérité, mais uniquement de chercher des faisceaux convergents, des similitudes.
Gylippe,Apotre Jean, Jeanne d'Arc, .....des réincarnations de Théano ....Pour moi c'est une évidence !
Le mot évidence étant bien sûr à remplacer par le mot thèse, mais pour argumenter une thèse il faut se placer dès le départ dans le cas où elle serait vraie.
"Mais tout à coup Gylippe, posant ses armes à terre, envoie un héraut
aux Athéniens, pour leur offrir toute sûreté dans leur retraite, s'ils
veulent évacuer la Sicile. Nicias ne daigna pas même répondre à cette
proposition, et quelques-uns de ses soldats demandèrent au héraut,
d'un ton railleur, si l'arrivée d'un manteau et d'un bâton
lacédémonien avait subitement donné aux Syracusains une telle
supériorité, qu'ils n'eussent plus que du mépris pour les Athéniens,
qui tout récemment avaient rendu aux Spartiates trois cents de leurs
prisonniers qu'ils tenaient dans les fers, tous beaucoup plus forts et
plus chevelus que Gylippe. "
Exactement ce que fera Jeanne lorsqu'elle écrira au Anglais pour leur
dire de foutre le camp de cette France dont elle était bien la Reine légitime!
Et entre temps l'intermède Apotre Jean, une réincarnation pour
accompagner un fils de Dieu.
Qu'est ce qui donne cette certitude à Gylippe et à Jeanne ?
Le corps expéditionnaire d'Athènes en Sicile sera quasiment exterminé
en totalité et c'est bien Gylippe a lieu seul qui fait basculer la
bataille, exactement comme Jeanne à Orléans.
Et si l'on rajoutait même à la liste le cas Evariste Galois !
Il existe trop de similitudes entre la calculatrice prodige de Sparte
(un don qu'elle n'aura qu'une seule fois et c'est tant mieux pour
cette âme), ses théories mathématiques vraiment à part, jamais
publiées mais enseignées, le code Saint jean, la théorie des groupes
de Galois....
Des vies de centenaires qui alternent avec des vies fulgurantes, très
brèves, qui ne passent pas le cap des 21 ans.
Une âme vraiment étonnante, à part...
l'âme choisie par les Athanatos pour les accompagner lors de leurs
incarnations sur terre et qui toutes se sont terminées de façon
violente, avec des égrégores monstrueux, un déchainement de haine
humaine en état de possession diabolique.
Moi aussi, je revendique cette appartenance à "la Classe" Théano ou
réincarnation peut se traduire par "Objet".
J'ai horreur de m'habiller en femme. je ne porte que des pantalons et
des vêtements de garçons, exactement comme fera Jeanne.
J'ai horreur des bijoux, des maquillages, et je préfère avoir les
cheveux courts.
Mais je ne suis pas du tout une garçonne, oh non !
Si Théano adore les chaussures, moi j'ai une passion pour les grands
foulards, ceux qui peuvent couvrir la tête et se nouer devant pour
masquer le visage, sauf les yeux. Je ne sais même plus combien j'en ai
de ces fichus foulards qui plaisent tant à mon époux, le calife.
Et les similitudes ou appartenance à cette Classe ne s'arrêtent pas
là.....
Sheherazade, une réincarnation de Jean pour adoucir l'Islam ?
Quelle belle farce les Dieux nous ont ils encore joué là !
En fait, les Athéniens dirent:
"C'est pas une gonzesse de Sparte qui va nous dire ce que nous devons
faire".
Encore des imbéciles qui n'avaient rien "vu" et donc encore moins
compris.
Lorsque Nikias et Démosthènes furent exécuté par décapitation au
glaive, j'étais devant eux. Des braves ces stratèges athéniens, mais
trop simples. Ils ne demandaient pas pitié, ils me regardaient et
voulaient savoir, comprendre. Quelle était donc l'erreur qu'ils
avaient commise?
Quant aux autres, les imbéciles qui m'avaient insulté, ils
pourrissaient dans les latomies....
"les Syracusains enivrés de leurs succès, dégoûtés d'ailleurs de
Gylippe, dont pendant la guerre ils n'avaient supporté qu'avec peine
la sévérité, et la manière spartiate de commander, le traitèrent avec
le dernier mépris et l'accablèrent d'injures. Ils lui reprochèrent
aussi, selon l'historien Timée, son avarice et ses concussions, vices
qui étaient en lui héréditaires ; car son père Cléandrides avait été
banni de Sparte, parce qu'il fut convaincu de s'être laissé corrompre;
et Gylippe lui-même ayant soustrait trente talents des mille que
Lysandre envoyait à Sparte, les cacha sous le toit de sa maison; ayant
été découvert, il s'enfuit honteusement, et se condamna lui-même à
l'exil."
Et toujours les mêmes calomnies, les mêmes égrégores, les mêmes
diffamations et coups tordus...
Gylippe fut contraint à l'exil parce que ni Syracuse, ni Sparte ne
supportaient plus ce général trop doué, trop différent, trop glorieux.
Cela ressemble beaucoup aux coups tordus contre Jeanne d'Arc qui
devenait trop "ambitieuse" pour la France.
Personne ici pour douter de la totale intégrité de Gylippe et de son
père Cléandridès qui sut partir à temps pour éviter une mort certaine.
Les cités avaient peur des généraux trop capables, jugés un peu vite
trop "ambitieux". Par prudence, elles préféraient s'en débarrasser en
les frappant d'ostracisme. Ahtènes fit cela aussi avec Miltiade le
vainqueur à Marathon et Thémistocle le vainqueur à Salamine. Les cités
honorent les généraux morts, ceux qui ne représentent plus aucun
risque pour elles. Qu'en serait-il advenu avec Léonidas, roi
cependant, et donc plus que général, si sans la trahison il avait pu
repousser l'invasion Perse?
Est-ce là étroitesse de vue que ces ostracismes? L'histoire a montré
que les généraux trop victorieux, Bonaparte par exemple, pouvaient
être un réel danger pour la cité. Une mise à la retraite avec les
honneurs? De Gaulle montre que même dans ce cas, la cité peut craindre
une prise du pouvoir. Les cités des anciens grecs devaient avoir de
l'expérience avec ces généraux trop glorieux. Elles ne prenaient aucun
risques et les condamnaient par prudence à l'exil. C'est le coup bas
contre Gylippe qui est honteux. Mais il fallait un prétexte et il
était facile d'en fabriquer un un. Le coup bas contre Jeanne est plus
sordide encore. Elle a carrément été livrée sur un plateau aux
bourguignons et aux anglais. Quelle honte !
Oh je ne doute pas un instant de votre appartenance à la classe
Théano, Princesse Sheherazade. Mais au moins les Perses, fins lettrés,
surent reconnaitre votre talent.
Théano n'est-elle pas aussi objet dans cette classe. Jusqu'où peut-on
la remonter en arrière? Eurydice? Achille? Sarasvati?
Je reste convaincu que les Athanatos ont voulu limiter les risques
lors de leurs incarnations passagères sur Terre. Ils ont fait appel à
une âme "pro" comme on ferait appel à un bon artisan, pour les
accompagner lors de leur passage.
Il faut bien distinguer entre avatars et prophètes. Ce n'est pas du
tout la même chose.
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Vous voyez, on peut s'amuser à essayer d'argumenter une thèse sous forme d'un dialogue imaginaire, en donnant la parole à des personnages illustres.
(C) Ivano Ghirardini, séquences imaginaires du 12 et 13 janvier 2009