Voici, je me lance dans cette thèse originale. J'avais commencé à l'explorer dans le groupe sur face book intitulé: "les mille et une nuits". Une chose m'avait frappé, c'est la similitude de comportement entre Arthur Rimbaud, l'illustre, l'incomparable poète français, et Sinbad, le héros imaginaire, peut être inspiré d'un personnage réel, dans les contes arabes des mille et une nuits.
http://www.facebook.com/group.php?gid=203317445746&ref=ts
J'étais fort surpris que personne n'avait fait ce rapprochement jusque là, du moins il me semble. J'étais persuadé pour ma part d'une chose, Arthur Rimbaud avait du lire la traduction de Galland et il en avait été "frappé". Avec son génie, il avait tout de suite compris ce que cachait cette œuvre magistrale et cela bouleversa sa vie. Il renonça à la poésie et se mit en route pour des aventures en Abyssinie. J'eus la certitude que Rimbaud connaissait bien l'œuvre magistrale de "Shahrzad" lorsque je compris qu'il existait un parallèle entre les couleurs des religions et les couleurs des voyelles. J'ai expliqué cela ici:
http://the-morning-post.blogspot.com/2009/12/les-religions-du-vaste-monde-en.html
Il me faut à présent approfondir cette thèse. Pourquoi? Tout simplement à cause de "contacts" dans l'invisible...
sur Wiki:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Arthur_Rimbaud
Vers l’Orient ...L’Homme aux semelles de vent...Entre la Corne de l'Afrique et l'Arabie...séjours au Harar...Marseille, terminus...
Pour rappel: Extrait de Wiki
Sinbad le marin, appelé « Sindibad » en arabe (aussi épelé « Sindbad » du perse سندباد, Sandbād), est le nom d'une fable d'origine perse qui conte les aventures d'un marin du temps de la dynastie des Abbassides. Durant ses voyages dans les mers de l'est de l'Afrique et du sud de l'Asie, Sinbad vit de nombreuses aventures fantastiques.
Les aventures
Les Mille et Une Nuits est un recueil qui narre les 1001 nuits où la jeune Shéhérazade, fille de vizir, invente une multitude de contes pour distraire son mari et échapper à la mort. On y trouve en particulier les aventures de Sinbad le Marin.
Le premier voyage
Après avoir dépensé la majorité des biens laissés en héritage par son père, Sinbad se rend en mer afin de refaire sa fortune. Il accoste sur ce qui apparaît comme une île, mais qui est en réalité une baleine gigantesque. Le cétacé plonge dans la mer et le bateau part en abandonnant Sinbad.
S'accrochant à une bûche amenée par les marins pour faire un feu, il est emporté par les flots et débarque sur une île. Il y est recueilli par des palefreniers qui attendent le cheval des mers pour couvrir les cavales du roi, avec lequel il lie rapidement connaissance. Un jour, le navire de Sinbad arrive au port de Cassel. Le capitaine après avoir reconnu Sindbad et écouté ses aventures, lui assure qu'il a conservé toute la marchandise. Après avoir reçu de nombreux présents du roi, ils retournent donc à Bagdad où Sinbad va mener une vie de plaisirs.
Le deuxième voyage
Il s'est lassé de sa vie de plaisirs puis a repris la mer, possédé par l'idée de voyager dans le monde des hommes et de visiter leurs villes et leurs îles. Accidentellement abandonné par son équipage, il se retrouve seul dans une inaccessible vallée de serpents géants et d'oiseaux encore plus gigantesques, des Rokhs. Piégé dans le nid d'une de ces créatures, il se rend compte que le sol du nid est tapissé de diamants. Secouru par les marchands, il retourne à Bagdad avec une fortune en diamants.
Le troisième voyage
Sans cesse en quête d'aventures, Sinbad part cette fois-ci de Bassora.
Par malchance, lui et ses compagnons sont emprisonnés sur une île par un cyclope . Le monstre mange les membres de l'équipage un par un, les plus gros en premiers. Sinbad parvient heureusement à aveugler le géant avec un bout de bois durci dans le feu. Sinbad retourne enfin à Bagdad, plus en forme que jamais, et les festivités de son retour lui font oublier les horreurs du voyage. Cet épisode rappelle l'histoire d'Ulysse et du Cyclope, au chant IX de l'Odyssée d'Homère.
Le quatrième voyage
Toujours à la recherche d'aventures, Sinbad reprend la mer et, comme à l'habitude, son navire s'échoue. Les sauvages nus avec lesquels ils se retrouvent leur donnent à manger une plante qui leur enlève toute volonté.
(Voir les lotophages d'Homère)
Le cinquième voyage
Après un moment de repos et de plaisirs et en regardant ses avoirs, Sinbad oublie tous les périls et la souffrance qu'il a vécue et ressent encore le besoin de prendre le large. En passant près d'une île déserte, l'équipage remarque un gigantesque œuf que Sinbad reconnaît comme étant celui d'un rokh...Cet épisode rappelle l'épisode des boeufs du Soleil au chant XII de l'Odyssée d'Homère.
Le sixième voyage
Sinbad est reparti en mer et s'échoue cette fois sur une île dont les rivières sont remplies de pierres précieuses dont les flots brillent d'ambre gris...Lorsque Sinbad retourne à Bagdad, le calife est très intéressé par ce qu'il lui dit de la terre du Serendib.
Le septième voyage
Sinbad reprend la mer avec le résultat habituel. Perdu sur une île désolée, il se fabrique un radeau et flotte jusqu'à une grande ville. Là-bas, le chef des marchands marie Sinbad à sa fille, le nomme comme héritier et meurt...
A comparer avec Arthur Rimbaud :
« L'air marin brûlera mes poumons, les climats perdus me tanneront. » Une saison en Enfer.
Voilà, notre pauvre Arthur Rimbaud a été "frappé" par Shahrzad, la femme au génie époustouflant qui se cache derrière cette œuvre magistrale, cette œuvre unique, des mille et une nuits.
Il me faut à ce point de cette thèse parler de "ma" Shahrzad, celle qui est l'apparition que j'ai classée en N° 2 dans les phénomènes étranges auxquels je suis confronté dans mon cas de schizo de type paranoïde. Cette femme, d'exception, cette Newton au féminin est schizo aussi et en plus légèrement autiste. Elle figure au rang n° 6 dans mon classement complètement idiot, je vous concède volontiers cela, des plus belles femmes depuis que l'humanité existe. Une beauté à couper le souffle, vraiment, ces femmes là sont incomparables, inclassables. Le plus étrange, c'est que je n'ai jamais eu la moindre attirance sexuelle pour Shahrzad. Une chose stupéfiante. Nous sommes naturistes tous les deux. J'ai passé des heures et des heures à admirer sa plastique incroyable, ses courbes, je ne compte plus les fois ou j'ai posé ma tête sur son ventre ou ses genoux et pourtant rien, jamais le moindre désir sexuel pour Shahrzad. C'était incompréhensible au début. Et puis je ne me suis plus posé de questions. J'étais trop bien avec elle. Il se dégage d'elle une chose incroyable, c'est même encore plus stupéfiant que sa beauté, elle est saine, elle est une invitation permanente aux choses saines, que ce soit sur le plan physique, mental ou spirituel. C'est une psychothérapeute de génie. Un talent fou, un talent inné. Elle sait tout de suite comment réagir. Et les mille et une nuits ce n'est que cela, la démonstration de son génie comme médecin des âmes, un condensé de psychiatrie d'avant garde, toujours d'actualité, une pure merveille.
Comment Rimbaud ne pouvait pas tomber sous le charme? Lui, le poète aux semelles de vent, il a compris de suite Shahrzad ! Il a été ébloui par le génie de cette femme. Il a voulu vivre cela en réalité. Rimbaud est un homme qui a soif d'absolu, un homme sans compromis, sans concessions. Il a voulu être comme Sinbad, partir découvrir le monde et faire du commerce. Rimbaud a fuit l'univers malsain des cercles intellectuels parisiens, il est parti à la recherche de lui même. Comment ne pas lui donner raison, c'était le bon choix. On pourrait objecter qu'il est mort jeune et malade. Je pense que s'il n'était pas parti, cela aurait fini par un drame, suicide, duel, crime,peu importe, mais cela aurait très mal fini. Provisoirement Shahrzad l'avait tiré du drame qui semblait inévitable en France et même en Europe. C'était du sursis, comme une deuxième chance. Rimbaud eut l'intelligence de la saisir à temps.
Ce qui me surprend le plus, c'est l'incroyable précision d'Arthur Rimbaud, un cerveau impressionnant, stupéfiant, un cerveau qui aurait plu à Conan Doyle.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Conan_Doyle
Est cela qui fait qu'il ne va pas se plaire dans ses aventures de type Sinbad? C'est probable. Il le dit lui même, il s'ennuie ! Il lui manque l'excitation intellectuelle dans tous ces voyages. On sent une lassitude de vivre qui monte. Le cancer est-il de ces maladies que l'on se programme soit même lorsqu'on n'a plus envie de vivre? Une façon de contourner le suicide? Façon de dire, je vous quitte, je quitte ce monde qui m'ennuie, ne m'en voulez pas, je suis malade. C'est juste un ressenti.
Arthur Rimbaud avait pris la bonne décision en quittant les milieux intellos parisiens pour aller se brûler les poumons dans les voyages. Je n'ai pas de preuves, seul un spécialiste de sa vie pourrait retrouver ce détail, mais les similitudes sont telles, que pour moi, cela ne fait aucun doute, il a voulu faire comme Sinbad. Mais il a cru que c'était un objectif ultime, que sa vie serait changée complètement. Ce n'était qu'une mise en mouvement, rien de plus, cela ne pouvait combler en soi tous les vides. Il aurait sans doute eu grand besoin d'avoir à coté de lui un(e) psychothérapeute de talent. On sent un repli tout à coup, une sorte de rigidité, une incapacité à communiquer. C'est une histoire qui fait de la peine. Un génie incroyable qui refuse de créer et qui se plaint d'inactivité intellectuelle dans ses voyages. Un cas qui aurait intéressé bien de nos excellents psychiatres.
Voilà, c'est le coeur du problème Rimbaud. Il lui aurait fallu un excellent psychothérapeute ou psychiatre pour l'aider à passer le cap, le terrible cap de "l'ennui de vivre". Et cela conduit à des maladies, le cancer, Alzheimer pour oublier, tout oublier, s'oublier soi même, et bien d'autres calamités encore. Mais Rimbaud voulait passer ce cap? Voulait-il vraiment vivre encore, aller plus loin dans l'expérience en vie?
(C)Ivano Ghirardini 4 février 2011
Notes:
Cette thèse m'amuse beaucoup. Arthur Rimbaud, un Sinbad moderne. Au moins il aura essayé ! Il aura refusé son sort. Il aura voulu voguer libre vers sa "destinée"...peu importe le résultat, ce qui comptait c'était la mise en mouvement. Ce n'est qu'une thèse et donc je défend un point de vue avec des éléments qui viennent confirmer et d'autres qui ne manquent pas pour venir infirmer. Une thèse n'est pas une certitude, c'est juste une sorte d'exploration d'une hypothèse qu'il faut exprimer clairement dès le départ. Dans ce cas ci, je pars de l'hypothèse que Rimbaud à lu "les" (il en existe plusieurs) versions des mille et une nuits et il a compris avec son génie qu'il s'agissait d'une sorte de carnet de chèques en blancs, suivante l'amusante comparaison de Marguerite Yourcenar. Arthur Rimbaud a voulu écrire sa propre version, en réalité, en vie et c'est en cela qu'il est le plus intéressant.
Marguerite Yourcenar: C'est bien ce qu'elle avait dit pourtant, les Mille et une nuits sont un chèque en blanc, tout le monde peut écrire et réécrire sur ces histoires, elles semblent même être faites pour cela.
Je développe à partir de ce que je "vois" directement, cela peut ne pas plaire, cela peut déranger, mais c'est ce que je vois directement à travers les phénomènes étranges auxquels je suis confronté depuis très longtemps. J'exprime cela avec mes mots à moi, et j'exprime cela sans autre prétention que d'essayer de décrire ce que je "vois" ou "ressens".
Ainsi la Shahrzad que j'ai décrit, c'est la "shahrzad " que je "vois" lorsqu'elle m'apparait, la Shahrzad avec qui je "voyage". Je ne m'occupe pas de ce qui a pu être écrit ici ou là. Ce n'est qu'après que je fais des recherches pour vérifier certains trucs "vus"" ou les approfondir.
* Les médiocres
* Les cruelles
* Les opprimées
* Les épouses dévouées
* Les mères
* La sainte
* Les femmes fatales
Aucun de ces schémas, de ces descriptifs, ne correspond à "ma" Shahrzad, celle qui m'est apparue tant de fois, ...tiens, cela fait un petit moment que je n'ai plus de nouvelles..., c'est l'apparition N° 2, juste en dessous de "ma Copine dans l'Invisible" qui elle ne se montre ni ne parle plus de tout et agit pourtant quotidiennement sur la réalité physique pour communiquer.
"Ma Shahrzad", une Newton au féminin, avec une beauté à couper le souffle. C'est pas l'intello, c'est pas la femme de science, non, c'est une forme de génie à l'état pur. Elle le rayonne, comment dire, cela se dégage d'elle, comment dire encore, c'est contagieux son truc. Pauvre Rimbaud, j'espère qu'elle ne lui était pas apparu aussi. Non, je ne crois pas. L'approche de Rimbaud est purement intellectuelle, de génie à génie, avec pour interface les mille et une nuits...c'est ainsi qu'il a découvert "sa" Shahrzad à lui...
Arthur Rimbaud, une âme au Purgatoire?
"Pour la théologie catholique, l'existence du purgatoire est une « vérité de Foi ». C'est un processus de purification de l'âme après la mort qui suit le jugement particulier. Presque tout le monde y passerait avant d’entrer au Ciel, faute de s'être préoccupé de réparer les dommages causés de son vivant."