Bonjour la Terre, bonjour le Royaume des Cieux, bonjour la vie sous tous les cieux, dans tous les mondes, jusqu'aux confins du firmament, oui bonjour à ce gigantesque Univers foisonnant de vies et de diversités. Un petit bouquet d'acanthes pour ce début de semaine sous un radieux soleil par ici. Les orages tumultueux, les foudres rageuses sont passés, la nature est joyeuse, les oiseaux chantent, les escargots dorment à présent, ainsi va la paisible vie.
J'adore ces Acanthes aux feuilles piquantes, aux fleurs majestueuses, droites et fières. Elles sont amusantes. Des plantes passionnantes à observer. Elles dégagent une force tranquille, elles sont rassurantes.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Acanthus_mollis
http://www.google.fr/search?tbm=isch&hl=fr&source=hp&biw=1280&bih=859&q=acanthe&btnG=Recherche+d%27images&gbv=2&aq=f&aqi=g2g-s1g5&aql&oq
Ces feuilles et ces fleurs délicates ont servi de modèles pour les artistes grecs de l'antiquité, pour décorer temples et maisons de fines décorations ciselées.
Excellente journée à vous.
Ivano
J'adore ces Acanthes aux feuilles piquantes, aux fleurs majestueuses, droites et fières. Elles sont amusantes. Des plantes passionnantes à observer. Elles dégagent une force tranquille, elles sont rassurantes.
http://fr.wikipedia.org/wi
http://www.google.fr/searc
Ces feuilles et ces fleurs délicates ont servi de modèles pour les artistes grecs de l'antiquité, pour décorer temples et maisons de fines décorations ciselées.
Excellente journée à vous.
Ivano
Théodore de BANVILLE (1823-1891)
Qu'autour du vase pur, trop beau pour la Bacchante,
La verveine mêlée à des feuilles d'acanthe
Fleurisse, et que plus bas des vierges lentement
S'avancent deux à deux, d'un pas sûr et charmant,
Les bras pendant le long de leurs tuniques droites
Et les cheveux tressés sur leurs têtes étroites.
Théodore de BANVILLE (1823-1891)
Hirondelles du ciel, sans peur d'être surprises
Vous pouvez faire un nid dans notre acanthe en fleur :
Vous n'y casserez pas votre aile, tièdes brises.
André CHÉNIER (1762-1794)
Voilà ce que chantait aux Naïades prochaines
Ma Muse jeune et fraîche, amante des fontaines,
Assise au fond d'un antre aux nymphes consacré,
D'acanthe et d'aubépine et de lierre entouré.
L'Amour, qui l'écoutait caché dans le feuillage,
Sortit, la salua Sirène du bocage.
Les acanthes, sirènes du bocage, c'est joli !
Anatole FRANCE (1844-1924)
Le creux d'un sein charmant que la cendre moula
Fut la coupe où tu bus cette ivresse éloquente,
Qui, sous l'étroit portique aux volutes d'acanthe,
Fit surgir dans la pourpre Arria Marcella.
José-Maria de HEREDIA (1842-1905)
La Terre maternelle et douce aux anciens Dieux
Fait à chaque printemps, vainement éloquente,
Au chapiteau brisé verdir une autre acanthe ;
Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894)
Enfin, autour du vase et du socle Dorien
Se déploie en tous sens l'acanthe Korinthien.
Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894)
Depuis neuf ans et plus dans l'amphore scellée
Mon vin des coteaux d'Albe a lentement mûri ;
Il faut ceindre d'acanthe et de myrte fleuri,
Phyllis, ta tresse déroulée.
Pierre LOUŸS (1870-1925)
Plus pur que l'air nocturne où l'or bleu s'éblouit
Plus pur que le désir suscité par les astres
Un coeur de marbre qu'un lent souffle épanouit
Éclôt d'une colonne où l'or des astres luit.
Fleur ! ô les coeurs d'acanthe aux cous blancs des pilastres !
Jean RICHEPIN (1849-1926)
Oh ! comme c'est joli, la première gelée !
La vitre, par le froid du dehors flagellée,
Étincelle, au dedans, de cristaux délicats,
Et papillotte sous la nacre des micas
Dont le dessin fleurit en volutes d'acanthe.
Les arbres sont vêtus d'une faille craquante.
Le ciel a la pâleur fine des vieux argents.
Oui, C'est cela, Jean Richepin a bien vu cet éphémère, les feuilles d'acanthes sont comme ces fines ciselures du gel sur les vitres.
J'adore les visions des poètes, elles sont si justes, des sirènes sous les bocages, des cols de cignes, des ciselures sur des vitres gelées, des fleurs de marbre...Qu'autour du vase pur, trop beau pour la Bacchante,
La verveine mêlée à des feuilles d'acanthe
Fleurisse, et que plus bas des vierges lentement
S'avancent deux à deux, d'un pas sûr et charmant,
Les bras pendant le long de leurs tuniques droites
Et les cheveux tressés sur leurs têtes étroites.
Théodore de BANVILLE (1823-1891)
Hirondelles du ciel, sans peur d'être surprises
Vous pouvez faire un nid dans notre acanthe en fleur :
Vous n'y casserez pas votre aile, tièdes brises.
André CHÉNIER (1762-1794)
Voilà ce que chantait aux Naïades prochaines
Ma Muse jeune et fraîche, amante des fontaines,
Assise au fond d'un antre aux nymphes consacré,
D'acanthe et d'aubépine et de lierre entouré.
L'Amour, qui l'écoutait caché dans le feuillage,
Sortit, la salua Sirène du bocage.
Les acanthes, sirènes du bocage, c'est joli !
Anatole FRANCE (1844-1924)
Le creux d'un sein charmant que la cendre moula
Fut la coupe où tu bus cette ivresse éloquente,
Qui, sous l'étroit portique aux volutes d'acanthe,
Fit surgir dans la pourpre Arria Marcella.
José-Maria de HEREDIA (1842-1905)
La Terre maternelle et douce aux anciens Dieux
Fait à chaque printemps, vainement éloquente,
Au chapiteau brisé verdir une autre acanthe ;
Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894)
Enfin, autour du vase et du socle Dorien
Se déploie en tous sens l'acanthe Korinthien.
Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894)
Depuis neuf ans et plus dans l'amphore scellée
Mon vin des coteaux d'Albe a lentement mûri ;
Il faut ceindre d'acanthe et de myrte fleuri,
Phyllis, ta tresse déroulée.
Pierre LOUŸS (1870-1925)
Plus pur que l'air nocturne où l'or bleu s'éblouit
Plus pur que le désir suscité par les astres
Un coeur de marbre qu'un lent souffle épanouit
Éclôt d'une colonne où l'or des astres luit.
Fleur ! ô les coeurs d'acanthe aux cous blancs des pilastres !
Jean RICHEPIN (1849-1926)
Oh ! comme c'est joli, la première gelée !
La vitre, par le froid du dehors flagellée,
Étincelle, au dedans, de cristaux délicats,
Et papillotte sous la nacre des micas
Dont le dessin fleurit en volutes d'acanthe.
Les arbres sont vêtus d'une faille craquante.
Le ciel a la pâleur fine des vieux argents.
Oui, C'est cela, Jean Richepin a bien vu cet éphémère, les feuilles d'acanthes sont comme ces fines ciselures du gel sur les vitres.
René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907)
Le cygne
Sans bruit, sous le miroir des lacs profonds et calmes,
Le cygne chasse l'onde avec ses larges palmes,
Et glisse. Le duvet de ses flancs est pareil
A des neiges d'avril qui croulent au soleil ;
Mais, ferme et d'un blanc mat, vibrant sous le zéphire,
Sa grande aile l'entraîne ainsi qu'un lent navire.
Il dresse son beau col au-dessus des roseaux,
Le plonge, le promène allongé sur les eaux,
Le courbe gracieux comme un profil d'acanthe,
Et cache son bec noir dans sa gorge éclatante.
Le cygne
Sans bruit, sous le miroir des lacs profonds et calmes,
Le cygne chasse l'onde avec ses larges palmes,
Et glisse. Le duvet de ses flancs est pareil
A des neiges d'avril qui croulent au soleil ;
Mais, ferme et d'un blanc mat, vibrant sous le zéphire,
Sa grande aile l'entraîne ainsi qu'un lent navire.
Il dresse son beau col au-dessus des roseaux,
Le plonge, le promène allongé sur les eaux,
Le courbe gracieux comme un profil d'acanthe,
Et cache son bec noir dans sa gorge éclatante.