samedi, mai 02, 2009

Les vents sont-ils en train de se calmer?

Ces états qui ramassent les dettes à la pelle dans des faillites de capitalistes qui devraient assumer leurs erreurs, cela ne laisse supposer rien de bon.

Au lieu de cela, les états auraient du ramasser les actifs et adapter vite leurs législations pour cela et redistribuer les cartes.

Un effort budgétaire, c'est un effort des contribuables qui est demandé à terme. Ceux ci sont anesthésiés pour l'instant, il n'ont pas encore reçu la note à payer.

Il faut laisser toute cette agitation se calmer comme les vents se retirer. Alors bien des choses apparaitront pour ce qu'elles sont:

Les dettes resteront des dettes,
Le chomage massif du chomage massif,
Les déficits publics des déficits publics,
Et l'on dira: "la crise est finie"!

Leur solution, faire payer la crise par les contribuables n'est rien
moins qu'un transfert en pire des subprimes. Les conséquences en cas
de défaillance de ce qui va devenir un numéro d'équilibristes des
budgets nationaux, personne n'ose plus les imaginer. Il n'existera
plus aucun véritable filet de protection. les états sont le dernier rempart.

Pourtant, les schizophrènes, connus pour leur originalité, ils comptent même un prix nobel d'économie parmi eux, ont perçu cette crise avant les autres et ne manquent pas d'idées justement fort originales pour en sortir.

Mais veut-on vraiment en sortir?

De cela, permettez moi d'en douter fortement !

Les gouvernements ont réagit bien plus vite et certainement bien mieux qu'en 1929, expérience oblige. Mais il existe de si fortes inerties...et les inerties ne sont elles pas génératrices d'illusions?

En clair, pour sauver les riches et les rendre irresponsables de leurs dettes à eux, à eux seuls, les états s'endettent et trouvent des milliards, par contre pour soigner les citoyens, bientôt on nous dira qu'il ne reste plus un seul sou dans les caisses.

On oublie un peu vite la solution purement capitaliste, celle qui consiste à laisser ceux qui commettent des erreurs les assumer dans toutes les conséquences, y compris des faillites personnelles. Au lieu de procéder à des transferts de dettes sur le dos des contribuables, l'état aurait du modifier sa législation et saisir les actifs de ceux qui ont commis des erreurs et qui doivent les payer. A partir de ses actifs nettoyés des dettes il était possible de repartir de façon saine. c'est cela le capitalisme.