lundi, septembre 28, 2009

Parèdre ou Anima ? Pour les scz c'est la notion de parèdre.


cinbox a écrit :
1001.org

Merci pour le lien, il est intéressant. Je préfère toutefois l'approche de Jung: « L'anima est féminine ; elle est uniquement une formation de la psyché masculine et elle est une figure qui compense le conscient masculin. Chez la femme, à l'inverse, l'élément de compensation revêt un caractère masculin, et c'est pourquoi je l'ai appelé l'animus. Si, déjà, décrire ce qu'il faut entendre par anima ne constitue pas précisément une tâche aisée, il est certain que les difficultés augmentent quand il s'agit de décrire la psychologie de l'animus. Le fait qu'un homme attribue naïvement à son Moi les réactions de son anima, sans même être effleuré par l'idée qu'il est impossible pour quiconque de s'identifier valablement à un complexe autonome, ce fait qui est un malentendu se retrouve dans la psychologie féminine dans une mesure, si faire se peut, plus grande encore. »

Anima

Ce qu'il faut comprendre c'est que les scz "spiritualisent" tout. Et donc la parèdre est une sorte d'Anima hautement spiritualisée qui rejoint le concept d'Athéna que l'on retrouve dans L'Iliade ou l'Odyssée, celle de proche conseillère dans l'Invisible, capable d'agir sur la réalité au besoin.

Fappani Frederic utilise lui le concept sous le nom de Fémina. Jung: "Il faut élever ce dialogue avec l'anima à la hauteur d'une technique. Chacun, on le sait, a la particularité et aussi l'aptitude de pouvoir converser avec lui-même."

Les scz sont face à un problème. Il peuvent être l'autre et l'Anima est une forme d'autre. Comme la scz est dotée de mécanismes d'autoprotection, le scz place cet autre mystérieux juste à coté, il fractionne et c'est une sécurité pour lui. Il peut converser. Une grand pas est fait pour rendre la scz vivable lorsqu'un dialogue avec la parèdre (anima spiritualisée à 100%) est engagé sans se "laisser manger la tête" par la parèdre.