Thesée contre le minotaure. Thesée contre ses démons intérieurs? Thésée le héros contre un adversaire bien plus fort ? Thesée accomplissant un acte initiatique ? Que des questions.
Nous sommes en présence d' un des plus vieux art martial connu, celui des peuples des Cyclades, des Minoens, ...voire des Atlantes plus loin dans le temps.
Les fresques d'Akrotiri, remarquablement conservées par l'explosion du volcan de Santorin, ont montré des pratiques de formes de boxe avec déjà
des gants, des ceintures de couleur, des affrontements codifiés..
Pourtant la base de cet art martial, ce n'est pas la pratique d'une forme de pugilat, non c'est d'abord le combat contre le minotaure. De quoi s'agit il ?
Le minotaure est comme une bête qui nous devore de l'intérieur et cela concerne tous les humains. Une bête qui va détruire nos rêves, nos projets, ce que nous sommes vraiment au fond de nous.
Le minotaure c'est ce qui nous pourrit la vie de l'intérieur, nos névroses, psychoses, phobies, limites faussées, et autres ....
Le combat contre un tel monstre est une des plus anciennes formes de psychanalyse connue. Et c'est d'abord un long parcours. Il faut remonter pas à pas le labyrinthe de notre inconscient. Cela nous ne pouvons pas le faire seul. Il nous faut l'assistance d'Ariane...avec un amour transfert. Ariane est une "epouse", une aimante, c'est elle qui tient le fil de cette exploration de notre inconscient.
Déjà il y a 4000 ans, les Minoens avaient constaté qu'il fallait cette assistance extérieure. Parcourir le labyrinthe de son propre inconscient seul est chose quasi impossible. La psychanalyse moderne confirme cela.
L'autre similitude remarquable, c'est qu'après la destruction du minotaure, l'amour transfert sur Ariane n'est plus nécessaire et disparaît de lui même.
Le fait de se trouver face à face avec son propre minotaure, c'est le vaincre. Cela n'arrive qu'après ce très long et indispensable parcours dans le labyrinthe. Le minotaure se dématérialise par le regard intérieur. Les yeux de l'âme sont comme une épée.
Après ce long parcours initiatique, le combattant Minoen est prêt. Il s'est débarrassé de ses névroses, phobies, psychoses, et autres qui lui pourrissaient la vie et bouffaient tous ses projets. Ne pas détruire son propre minotaure c'est ne pas accomplir sa légende personnelle.
Le premier combat est contre son minotaure intérieur et pour une raison simple, c'est la seule façon d'être vraiment soi même et d'être vraiment en plénitude et qui sait de trouver le vrai bonheur et l'amour.
Quel superbe message que celui des Minoens. Rires. J'ai déjà fréquenté bien des senseis dans des dojos, pourtant ...combien avaient affronté leur minotaure intérieur? Et faire comme Thesée, c'est faire preuve d'humilité et reconnaître qu'il y a un problème et que le choix n'existe pas. Ce combat intérieur, cette exploration de son propre labyrinthe est une obligation si l'on ne veut pas se faire bouffer de l'intérieur par son propre minotaure.
Merci les Minoens.
La merveille des arts martiaux des Minoens, des peuples des Cyclades, et avant eux très probablement des Atlantes....combattre le Minotaure, cette bête tapie au plus profond de nous, source de nos névroses, phobies, psychoses, blocages, peurs, et autres entraves qui nous empêchent d'aller vers notre légende personnelle. Et pour combattre notre propre minotaure, il faut un Arian ou une Ariane pour explorer le labyrinthe de notre inconscient et ne pas perdre le fil. Voir son
propre minotaure en face c'est le "tuer".
L'entraînement dans les arts martiaux est il comme un dédale avant d'atteindre....ce minotaure. Il n'est pas plus noble et primordial combat que celui là!
Au niveau symbolique, le minotaure représente l'homme dominé par ses pulsions instinctives. Le combat de Thésée contre le Minotaure reflète la quête du héros pour dépasser ses pulsions inférieures. Il doit parcourir le labyrinthe de son inconscient pour vaincre à l'intérieur de lui-même sa nature animale
Toujours le labyrinthe de Thesée....une des bases de la civilisation des peuples des Cyclades et des Minoens pour être vraiment heureux.