samedi, octobre 17, 2009

"Le pouvoir ne se partage pas."


C'est le titre du dernier livre d'Edouard Balladur, un des parrains avec Maurice Herzog du système politico mafieux avec moult ripoux aux ordres, en place sur nominations spéciales et qui occupent des emplois souvent fictifs pour servir les intérêts des parrains à Chamonix. Main basse sur une vallée ou circule beaucoup d'argent. Ordre d'éliminer ceux qui gênent. Une mécanique bien huilée avec une dizaine de "liquidations" parfois physique de guides indépendants pour se faire bien voir de la population locale, dans le style: "Vous ne voulez plus de ces racailles qui ne rêvent que de faire des exploits en montagne, hé bien on va vous en débarrasser." Le slogan de base de ce parti politico affairiste mafieux qui se targue d'être Gaulliste.

Il faudrait modifier la constitution pour interdire à tout fonctionnaire, petit ou "grand", d'occuper quelque mandat électif que ce soit. La France est déjà assez une dictature administrative complètement opaque comme cela. Qu'ils soient de droite ou de gauche, les fonctionnaires qui ne prennent aucun risques doivent faire l'objet d'un véritable contrôle citoyen et retourner dans leurs niches dorées d'irresponsables qui conduisent ce pays à sa ruine. Balladur n'aurait jamais du être premier ministre. Ce n'est qu'un fonctionnaire qui a couté et qui coute toujours une fortune aux contribuables. Il est comme tous ces fonctionnaires, Chirac compris, frappé du principe d'incompétence.

Pour preuve: l'attentat de Karachi.
"Pour ce contrat de 5,5 milliards de francs (850 millions d'euros) portant sur la vente en 1994 de trois sous-marins Agosta à la marine pakistanaise, la DCN devait verser 10,25% de commissions.

le reliquat de 4% de commissions était destiné au "political level" (les décideurs politiques) et versé directement par DCN à un intermédiaire, Ziad Takieddine, qui avait été "imposé par le pouvoir politique" de l'époque, selon M. Menayas.

C'est donc cette partie des commissions qui aurait été bloquée en 1996 après l'arrivée de Jacques Chirac à la présidence. Elles auraient été stoppées "afin que des rétrocommissions" destinées à financer la campagne d'Edouard Balladur, candidat malheureux à la présidentielle, "ne soient pas versées": une hypothèse de Me Morice démentie par M. Balladur."

Article AFP