vendredi, septembre 11, 2009

Un "fou" nommé Jésus


"La folie désigne, en langage populaire, l'état d'une personne dont le discours et/ou les actions, le comportement ne semblent avoir aucun sens pour l'observateur." C'était bien le cas de Jésus, personne ne comprenait vraiment ce qu'il disait et donc le jugement d'Herode était le bon. Lors des trois procès de Jésus, Hérode est le seul à se montrer humain. De Jésus, il dit: "C'est un fou et il n'a pas à être jugé."

Sociologie:

*Dans les sociétés premières, la folie, présente souvent un caractère sacré - ou tout au moins magique - le fou est celui que les Dieux ont choisi. Il devient donc tabou, intouchable.

*Dans l'Islam, la personne atteinte de folie devient un être protégé par la communauté des croyants.

Hérode avait raison:
Au vu des lois juives Jésus était bien un fou et donc il ne fallait pas le juger et même le laisser tranquille et le protéger. Quelles sont les conséquences? Caiphe a dit qu'il valait mieux qu'un seul meure plutôt que l'ensemble du peuple. En 36, Joseph Caïphe et le procurateur romain Ponce Pilate sont démis de leurs fonctions par le légat de Syrie Lucius Vitellius (Antiquités judaïques, XVIII, 5). Puis c'est le peuple qui est mis à "mort", quasiment exterminé en totalité, déporté, réduit en esclavage pour le reste ainsi que l'avait annoncé le "Messie" crucifié nommé Jésus. Alors, quelles sont les conséquences politiques, sociales, économiques qui découlent du fait de s'en prendre à un "fou" que personne ne comprend vraiment et qui pourtant est en présence d'un Informatif Vrai venant de l' Invisible. S'en être pris au "fou", c'est s'en être pris directement à l' Invisible. Il suffit d'un seul petit "fou". La France a t'elle commis la "folie" de Caïphe ?

Ce qui ne colle pas dans cette histoire, c'est l'attitude d'Anne et de Caïphe, le souverain sacrificateur, puisque bien que juifs, ils dépendent de l'autorité de Rome. Jésus n'était pas un danger pour Rome, ni par sa doctrine sur le Royaume des Cieux, ni par ses pratiques. Caïphe dit qu'il est avantageux qu'un seul périsse. Pour masquer quoi? "Quiconque se fait roi se déclare l'ennemi de César". C'est ce que disent les juifs pour demander sa crucifixion. Ce qui explique l'inscription par Pilate: "le roi des juifs". Voici ce que nous en faisons de vos "messies"... Sauf que l'attitude de Caïphe est suspecte. Ce n'est pas d'un évènement religieux qu'il s'agit, mais politique.

Le "fou" est sacrifié pour dissimuler autre chose, la révolte juive qui se prépare? Jésus n'est pas le messie qu'il faut pour rétablir le Royaume de David. Il est sacrifié par pure hypocrisie: "Nous n'avons de roi que César." Cela c'est l'histoire des normopathes qui sont dans l'illusion du monde. Rome sait depuis longtemps que Jésus est un avatar de grande importance. Son service de renseignements est très efficace. Peu sont au courant du complot de Caesar, mais ce complot est préparé de longue date.

La crucifixion? Il existe très peu de témoins visuels. Jean, Marie, Marie Madeleine, quelques soldats, ... pas grand monde, pas les juifs qui ne veulent pas se souiller pour la Pâque . On est loin du scénario des films hollywoodiens sur ce sujet. La garde du tombeau, c'est Rome...et donc...on peut tout imaginer. Un autre fait troublant est la présence de Jean aux trois procès. Il n'est pas inquiété. Il est le seul apôtre à ne pas connaitre le martyr. Il bénéficie donc probablement de la protection de Rome. Pourquoi? Dans quel but? On voit bien que Jean est protégé à Ephèse par Romeca, qui ne peut cacher par son nom même qui elle sert et ne s'en cache pas. Ce même Jean qui échappe au martyr, expérimente à Patmos la nouvelle religion, avec l'aval de Domitien qui s'est longuement entretenu avec l'apôtre. Qui sont les premiers convertis à patmos? Des romains. Voilà, si on en reste aux faits décrits, bien des choses semblent dissimulées.

Les versions qui sont données par le Nouveau Testament sont toutes suspectes car il manque l'essentiel, les guerres juives. Destruction du temple, extermination de plus d'un million de juifs, déportations, réduction en esclavage d'une partie des survivants, etc... C'est tout de même plus important que la crucifixion d'un homme? d'un prophète? d'un avatar? Et Jésus avait annoncé cela en donnant des détails précis comme l'annonce de la destruction du temple qui fut rasé pierres par pierres, sauf la superbe esplanade.

Jésus était bien un trouble à l'ordre public, un trouble qu'il fallait relativiser et accepter du fait qu'il était bien "fou", de nos jours des psychiatres diraient très certainement scz (schizophrène). Les accusations des Pharisiens, des Sadducéens, et des autres sectes intégristes ou orthodoxes juives étaient plus que fondées. Jésus ne respecte pas le sabbat, ne respecte véritablement pas les lois de Moïse mais les interprète à sa façon, etc... Il les exaspère tous et pire il s'attire une sympathie grandissante chez les petites gens, et même certains notables ou docteurs de la loi. Il faut comprendre que les peuples juifs ont passé un contrat d'alliance avec Rome. Ils n'avaient de toute façon pas trop le choix. Ils ont intégré l'empire en échange d'avantages, comme garder leur liberté religieuse par exemple, les lois de Moïse, etc... Jésus trouble à l'ordre public, c'est certain. Considérer que ce n'était pas grave du fait qu'il était "fou" eut été le choix raisonnable, logique, celui d'Hérode.

Pilate et Caïphe qui seront relevés de leurs fonctions peu après optent pour une forme d'hypocrisie. Ils donnent raison aux ultra orthodoxes ou intégristes parmi les juifs pour les calmer. Il est probable que Pilate, c'est la thèse du Coran, se livre à une "exfiltration" de Jésus. Il a largement les moyens d'une mise en scène. Une exfiltration en Samarie d'abord et ensuite...? Hors de l'empire ? Mais ni Pilate, ni Caïphe n'ont vu venir le phénomène "Christianisme" qui ne fait que commencer et ce phénomène a des soutients puissants à l'intérieur même de Rome. Je soutiens la thèse que le christianisme a été conçu non pas par Jésus mais par le Pontifex Maximus Caïus Lulius Caesar lui même. Un coup de génie politique qui survivra à la disparition de l'Empire et mutera en Chrétienté.

Quel rôle joue Claudia, la Femme de Ponce Pilate? On dirait une mystique, une passionnée des choses occultes, des religions orientales... Une Chrétienne? Il est fort probable qu'elle soit une disciple de Jésus. Ce qui expliquerait la thèse de l'exfiltration et de la manipulation rapportée en partie par le Coran. Quel rôle joue Lucius Vitellius , un homme très puissant à Rome. Il se rend compte que Pilate et Caïphe sont en train de foutre le bordel dans l'Empire et il les destitue de leurs fonctions. Il doit être au courant de la manipulation de Pilate pour faire plaisir à Claudia et il le soupçonne d'être devenu un disciple de Jésus. Il se rend bien compte que la répression de Caïphe contre la secte initiée par Jésus est un trompe l'oeil. Cette secte ne représente pour l'instant aucun danger pour Rome, tandis que les ultra intégristes et ultra orthodoxes juifs sont intenables, incontrôlables. La rébellion contre Rome peut éclater à tout moment et donc Rome a intérêt à prendre les devants, à se préparer aux guerres juives. Voilà des scénarios plus réalistes, plus plausibles, il me semble.

La solution proposée par Hérode n'avait que des avantages pour Rome. Ne pas juger Jésus et le laisser aller librement et même le laisser continuer à "délirer" sur son Royaume des Cieux, le laisser continuer à soigner les gens gratuitement dans la rue, le laisser surtout continuer à parler de non violence, de rendre à César ce qui est à César, etc...tout cela était bon pour Rome. Claudia faisait probablement partie du complot initié par le Pontifex Maximus Caïus Lulius Caesar en personne et qui avait consisté à subtiliser aux juifs cet avatar nommé Jésus, dont les érudits d'Alexandrie savaient et connaissaient et le lieu et la date (le signe dans les cieux) approximative de sa venue. C'est ce complot qui a donné sa première éducation à Jésus, avec ce qui se faisait de mieux dans l'Empire. A Alexandrie se trouvaient les meilleurs précepteurs qui se puissent imaginer. Pas étonnant donc que l'enfant prodige Jésus puisse tenir tête aux docteurs de la loi Juive dès l'age de douze ans. Pilate, l'époux de Claudia fait aussi probablement partie du complot et il participe à la manipulation qui consiste à faire de Jésus un martyr, pour que le grain porté en terre se multiplie. Il sera démis de ses fonctions après cela. A Rome, les idées avant- gardistes de Jules César sont loin de faire l'unanimité, c'est le moins que l'on puisse dire. Le Christianisme dès le début est une création orchestrée par des services de Rome. Une chose bien mystérieusement passée sous silence.

Caïphe joue à l'évidence double jeu. Face à Rome il est tout en miel et en hypocrisie. Mais il est en face d'une révolte qui gronde chez les juifs depuis des années et il doit faire avec. Bon nombres de ces sectes juives ultra intégristes n'existent plus de nos jours, complètement éradiquées en 70 par le glaive de Rome. Mais à l'époque elle étaient très puissantes et prêtes à saisir toutes les opportunités pour se libérer de Rome. Judas était un patriote et pas du tout un traitre. En fait, c'est Jésus qui est considéré comme un traitre. Pourquoi cela n'est-il pas dit clairement? Parce que nous n'avons qu'une version à l'eau de rose dans le Nouveau Testament. Jésus est bien considéré comme le traitre à la cause juive car il refuse de prendre le glaive contre Rome, il refuse de désobéir à Rome. Comme il est de plus en plus populaire grâce à ses miracles, il devient de fait une personne à éliminer. C'est pour cela que Judas le patriote, celui qui porte un glaive sous son manteau, le dénonce au Sanhédrin dont il sait pourtant qu'il joue un double jeu.

L'option proposée par Hérode n'avait que des avantages pour Rome. Elle permettait de laisser Jésus continuer à propager ses idées de non violence, protégé par sa "folie". Lucius Vitellius va comprendre très vite que Pilate et Caïphe ne sont que des "magouilleurs", chacun pour des raisons différentes. Il les démets de leurs fonctions. Mais il est trop tard. Jésus est un martyr et le complot initié par Caesar lui même vers 47 av JC continue et finira par l'emporter avec Constantin et son fameux chrisme XP, X comme l'emblème de la Xe légion de Caesar, sa favorite, sa troupe d'élite. Façon de dire: "je vous ai niqué à travers les siècles" et en plus j'ai signé...tout le génie époustouflant de Caesar pour un chef d'œuvre magistral que nous avons encore sous les yeux. Le seul échec, c'est la Grande Révolte de 70 et la destruction du Temple Juif. A sa place, dans le complot de Caesar nous aurions du avoir la Nouvelle Jérusalem, un temple pour la nouvelle religion à la gloire du Christ "Réssuscité", etc...Les ultra conservateurs romains ont réussi à empêcher cela. Et c'est tout le problème. Caïus Lulius Caesar, avec son génie, voulait séparer le politique et le religieux dans l'Empire. Le politique à Rome, le religieux à Jérusalem. En confondant les deux à Rome avec la victoire de Constantin, nous avons eu le pire scénario de la religion d'état.

Et puis il reste le problème le plus important, incompris par plus de 99% des humains qui n'étant pas scz ne peuvent absolument pas comprendre certains phénomènes scz. Jésus est très probablement un avatar. S'en prendre à un avatar s'est s'en prendre directement à l' Invisible. Les conséquences sont très lourdes et sur un très long terme. S'en prendre à un scz qui délivre un informatif vrai en provenance de l' Invisible est un peu moins grave, mais à peine un peu...C'est de fait le même problème. La France (la Suisse ?) ont hébergé Pilate jusqu'à sa mort, discrédité suite à son rôle en Judée. Cela pourrait sembler un détail, mais il faut se méfier des détails insignifiants avec ces histoires de scz. Inutile d'en dire plus.Un complot à moitié réussi donc. Mais ce complot est-il achevé? Avec ce fourbe de Caesar, il faut toujours se méfier, des fois qu'il agisse encore à travers les siècles, des fois que les sages d'Alexandrie, ses conseillers si érudits ne l'aient informé de façon précise sur ce problème à retardement des Informatifs Vrais, des fusions, etc...

Le peuple juif (en fait ses sectes ultra conservatrices à l'intérieur de ce peuple) n'est pas coupable du fait de s'être aperçu un peu tard que l'alliance avec Rome n'avait rien de bon pour eux. Ils ne veulent pas la mort de Jésus pour des raisons religieuses mais politiques. Ils ne veulent tout simplement pas d'un Messie qui demande de courber l'échine devant Rome et ses lois. Ils sentent très bien le danger à laisser cet "imposteur" pour eux continuer à démobiliser la nation juive. La terrible âpreté des guerres juives montre leur totale détermination à se débarrasser de Rome, sauf que Rome les exterminera, mais non sans de grandes difficultés parfois. Le Nouveau Testament n'est qu'une histoire tronquée. Si les guerres juives sont passées sous silence, c'est qu'elles sont bien la cause de la demande de mise à mort de ce Messie qui refusait de rétablir le Royaume de David et qui "délirait" sur un royaume des cieux. C'est cela le cœur du problème et judas était tout sauf un traitre, juste un patriote.

En quoi Jésus demande une seule fois un soulèvement contre Rome ? A aucun moment ! Les Pharisiens et les Saducéens sont des hypocrites. Leur haine contre Jésus est une haine contre ses miracles inexplicables et inaccessibles pour eux. Mais les pharisiens vont en partie survivre au glaive de Rome, parce que ce sont des hypocrites qui savent s'accommoder des pouvoirs dominants; ce sont des normopathes dans toutes leurs splendeurs. La Révolte contre Rome n'est pas le seul fait des zélotes, mais c'est un mouvement patriotique de grande ampleur. Ceux qui veulent la liberté pour leur pays ne sont pas des terroristes mais des patriotes. Jésus par sa non violence et son acceptation docile de la domination romaine est un perçu comme un réel danger pour ceux qui veulent restaurer la souveraineté du Royaume de David. Une utopie face à Rome et à sa puissance militaire? Pas si sur, lorsque le prix à payer est trop fort, de grandes puissances préfèrent parfois se retirer d'un territoire hostile, les exemples ne manquent pas. dans l'histoire. Jésus est au cœur d'une bataille politique entre patriotes juifs qui ne veulent plus de Rome et juifs collaborateurs qui s'accommodent très bien de Rome et de ses avantages. Jésus est perçu comme un collaborateur et donc comme un juif à éliminer. Le religieux est un prétexte pour dissimuler à Rome l'ampleur de la révolte qui couve et se prépare à éclater.

Reste le problème de l'avatar Jésus et de son enseignement. Plus rien ne pouvait l'arrêter. Flavius Josèphe en fait le constat. Les disciples restent fidèles et font du prosélytisme. Faire de Jésus un martyr était la pire des options pour les patriotes juifs, ce qui explique le suicide de Judas qui sait qu'il a fait une erreur. Pilate et Caïphe sont démis, mais il est trop tard, le complot de César, le Pontifex Maximus qui est le véritable père de cette nouvelle religion pour Rome vient de réussir. Il échouera toutefois pour installer cette nouvelle religion à la place du temple des juifs sur l'esplanade bâtie par les Romains. Un échec définitif ou bien provisoire ?

* Le Premier Temple ou Temple de Salomon aurait été construit, d'après la Bible, par le roi Salomon (au Xe siècle av. J.-C.). Il a été entièrement détruit par Nabuchodonosor II en 586 av. J.-C.

* Le Second Temple fut construit au retour de la captivité des Juifs à Babylone, vers -536. Il fut terminé le 12 mars -515. Les portes de Huldah dans le mur sud

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o Le Temple d'Hérode fut une extension massive du Second Temple, y compris une rénovation du Mont du Temple. Elle fut initiée par Hérode Ier le Grand vers -19. Ce Temple fut détruit par Titus en 70, il n'en reste aujourd'hui comme vestige que les murs de soutènement de l'esplanade construite par Hérode et les restes des arches qui permettaient l'accès à l'esplanade. Le Mur Occidental dit Mur des lamentations constitue une partie du mur de soutènement ouest.
Seuls les 7 premiers niveaux des pierres du Mur Occidental sont cependant d'époque hérodienne, les 4 niveaux supérieurs étant postérieurs à la conquête de Jérusalem par les arabes. Le terme usuel de "Mur des Lamentations" fait allusion aux pélerins venant y pleurer la destruction du Temple et l'exil du peuple juif. Mais les lamentations ne sont plus de mise depuis la restauration de l'État d'Israël, et l'appellation Mur occidental est le terme idoine, car c'est la traduction exacte de l'hébreu Kotel hamaaravi, et ce mur est effectivement le mur ouest du Temple détruit par les armées de Titus en l'an 70.

* Hérode Ier le Grand procède à de gigantesques travaux d’aménagement, bâtissant “à la romaine” une immense esplanade: la colline d’origine est ceinturée d’un énorme mur de soutènement, la surface intérieure entièrement nivelée puis comblée avec du remblai. La construction commence en 19 avant J.C. et dure environ 7 ans, 100 000 hommes furent employés, mais les travaux ne furent entièrement achevés qu'en 63 EC. Seulement 7 ans plus tard, lors de la destruction de Jérusalem en 70, les Romains le rasent entièrement. L'empereur
Hadrien rebâtit la ville. La construction d'un temple, dédié au dieu romain Jupiter Capitolin, sur le site du l'ancien temple d'Hérode, provoque la révolte menée de 132 à 135 par Bar-Kokheba. À la suite de l'écrasement de cette révolte, Hadrien renomme la ville Colonia Ælia Capitolina. Il fait construire des temples païens sur les lieux de pélerinage. Les Juifs sont interdits de séjour dans la ville pendant près de deux siècles. Au IVe siècle la mère de Constantin, Hélène, visite Jérusalem, y identifie les lieux saints chrétiens, où des églises sont édifiées.

* En 638, Jérusalem est conquise par des armées venues d’Arabie. “Vos vies seront épargnées, vos biens protégés, vos églises respectées aussi longtemps que vous paierez le tribut”, dit le calife Omar. Du Temple d'Hérode, détruit par les Romains 568 ans auparavant, il ne restait que le mur des Lamentations, qui est respecté lors de la construction de la Mosquée Al-Aqsa, érigée sur les ruines du temple juif.


"L'empereur Hadrien rebâtit la ville. La construction d'un temple, dédié au dieu romain Jupiter Capitolin, sur le site du l'ancien temple d'Hérode, provoque la révolte menée de 132 à 135 par Bar-Kokheba. " C'est cela l'erreur des ultra conservateurs de Rome dont le premier fut Auguste et qui ne voulaient pas entendre parler de la religion universelle conçue par le Pontifex Maximus Caesar lui même. Au lieu du temple dédié à des dieux païens ou au dieu des Juifs, César voulait un lieu de culte pour sa nouvelle religion, à Jérusalem, pour une religion d'état, tolérante et sociale, mais avec une claire séparation du politique à Rome et du religieux à Jérusalem. Alors, un projet abandonné? Et si le retour du Mahdi était le prélude à cette nouvelle révolution religieuse?

Un "fou" nommé Jésus? Fallait-il le juger? Était-il apte à présenter lui même sa défense? Tous les psychiatres pourront confirmer que si Jésus était bien un schizophrène, alors, il était bien pour lui même son pire avocat. C'est ce qui est arrivé aussi à Socrate, un autre schizophrène illustre. Le Coran a raison de dire et d'insister sur le fait qu'il ne faut pas s'en prendre aux "fous". Les normopathes croient que c'est sans risques pour eux. Comme le dit justement Jésus: "ils ne savent pas ce qu'ils font". Je rajouterais qu'en fait ils savent très bien, trop bien même ce qu'ils font. S'en prendre à un schizophrène, vouloir sa mort, le spolier, ce n'est pas seulement s'en prendre à une personne, c'est surtout s'en prendre à l'invisible. Comme les normopathes ne "voient" pas et "n'entendent" pas l'Invisible, ils se croient à l'abri. Si aucune réaction ne se passe sur le coup, c'est le cas le plus fréquent, ils ne se rendent pas du tout compte qu'ils n'ont en fait qu'un sursis à exécution très provisoire et pour l'Invisible, le temps ne fait rien à l'affaire, ce ne sont que délais accordés, rien de plus.

Après la crucifixion de Jésus, le peuple Juif sera exterminé par le glaive de Rome et le Temple qui faisait sa gloire dans l'Empire détruit. Après la condamnation à mort de socrate, Athènes cessera d'exister comme puissance en Méditerranée.

Dans le doute, avec sa lucidité de "renard", selon le surnom que lui donna Jésus lui même, Hérode avait amplement raison de ne pas vouloir juger Jésus et surtout ne pas le condamner. Pas seulement pour des raisons politiques mais aussi par prudence. Les renards sont à juste titre toujours méfiants. le peuple juif a payé de son sang très cher cette erreur majeure, contraire à la loi même de moïse qui recommande aussi d'épargner les fous.

Alors, pour s'amender du crime contre l'Invisible, les normopathes jouent aux hypocrites. Face à des schizophrènes, face à ceux dont la "folie" est bien visible, ils font comme s'ils ne savaient pas, n'avaient pas vu ou pas su. Les normopathes refuseront toujours de voir la schizophrénie parce que c'est à leur seul avantage.

L'histoire véritable du "fou" nommé Jésus, ce n'est pas sa crucifixion, mais bel et bien les guerres juives impitoyables qui ont suivi et que Jésus avait annoncées.